Revitalisation du cœur de Beloeil

Par Maxime Labrie
La Ville de Beloeil a pris le pouls des jeunes à propos de son projet de revitalisation, le 11 avril dernier, en tenant une table ronde à la Polybel. La diffusion d’informations, la disponibilité de lieux de rassemblement, la diversité des commerces et les transports en commun figurent parmi leurs principales préoccupations.
« C’était très riche comme échange. Les messages étaient de qualité et constructifs. En 40 minutes, ils se sont confiés et ont apporté des solutions. Finalement, leurs besoins rejoignent ceux des adultes », mentionne Nadine Viau, chargée de projets à la revitalisation de Beloeil.
Selon les élèves sondées, l’information sur les activités offertes par la municipalité devrait être davantage diffusée sur les médias sociaux. Ils ont dit, par exemple, ne pas connaître la Maison Villebon et les spectacles gratuits qui y sont présentés, indique Mme Viau. « Pour eux, les médias sociaux sont le meilleur moyen de leur envoyer un message de masse. Il faut donc se mettre à la page ! »
L’absence de lieux leur étant destinés pour se rencontrer a aussi été mentionnée. « Les adultes ont des endroits où aller pour prendre un verre après le travail. Pour les jeunes, leur seul point de rassemblement actuellement est le cinéma de Beloeil », dit Nadine Viau.
En ce qui concerne le Vieux-Beloeil, leurs besoins rejoignent ceux des adultes quant à la variété des commerces. « Ils ne peuvent pas y passer une journée parce qu’il n’y a rien pour eux. Et au Mail Montenach, ils ne s’y retrouvent pas », poursuit Mme Viau.
Enfin, à l’instar de ce que des citoyens ont exprimé en consultations publiques, les transports en commun doivent être améliorés. Ceux-ci devraient être mieux adaptés pour permettre aux jeunes de circuler à travers Beloeil, de même que pour rejoindre les grands axes afin de se rendre à Montréal ou à Saint-Hyacinthe.
D’autres rencontres du genre auront lieu prochainement, entre autres au sein d’associations sportives et de la Maison des jeunes des Quatre fenêtres. « C’est un travail de consultation en continu, souligne Nadine Viau. Ce n’est pas la quantité, mais la qualité de l’information qu’on reçoit qui est importante. »
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