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La sécurité :un défi quotidien pour les employeurs

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2 mai 2013
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Par Fadwa Lapierre

La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) lance sa nouvelle campagne de prévention Les accidents du travail, ça blesse plus de monde qu’on pense!. La région n’est pas épargnée par ce type d’accidents, qui sont encore aujourd’hui deux fois plus nombreux que ceux de la route.

Les secteurs plus à risque dans la Vallée-du-Richelieu sont ceux de la construction, du travail agricole et des produits manufacturiers, où les conditions de travail sont plus difficiles.

« Au Québec, 5 % des lésions représentent 75 % des coûts d'indemnisations, souligne Jacques Nadeau, porte-parole de la CSST. Il faut éliminer les accidents graves, en plus des impacts humains, ils coûtent très cher, plus de 1,35 milliard ! Notre campagne de prévention veut démontrer les contrecoups sur les proches des victimes également. Personne n’est à l’abri des conséquences d’un accident de travail. »

Le nombre d’accidents de travail a baissé significativement depuis les dernières années. Une amélioration attribuée à la sensibilisation des employeurs et des employés, croit M. Nadeau.

Une intervention personnalisée

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont les principaux acteurs de l’activité économique de la région. Bien qu’elles n’aient pas les structures des grandes entreprises, les PME peuvent assurer un suivi personnalisé pour le respect des normes de sécurité.

David Marion, copropriétaire de Boifor, à McMasterville, trouve plus facile de contrôler la sécurité dans son entreprise du domaine forestier. « La plupart de nos employés sont là depuis des années et connaissent bien les normes pour éviter les accidents. Je peux leur parler directement s’il y a un problème. Les risques se trouvent dans notre entrepôt avec le chariot élévateur et les pièces lourdes à manipuler. Quand on visite des grands chantiers, on se plie aux normes des autres qui sont souvent très développées. »

Richard Young, président d’Alliance Toiture de Beloeil, a dû instaurer une politique « tolérance zéro » pour s’assurer que ses employés s’attachent au harnais de sécurité sur les toits. Après deux avertissements, l’employé est congédié.

« C’est toujours un défi de sensibiliser les employés, dit-il. Il faut constamment répéter, sinon les vieilles habitudes reviennent. Notre politique tolérance zéro est la seule façon de faire respecter les normes de sécurité, malgré les cours qu’ils reçoivent avant chaque saison. On n’a pas le choix, outre la question du danger, il y a aussi des amendes très salées de milliers de dollars. »

Membre du comité sécurité de l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec, M. Young croit que la solution réside dans une pénalité supérieure de la CSST envers les employés fautifs.

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