Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

140 pommiers volés au Verger Jeannot Alix

durée 00h00
22 août 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudy Laplante-St-Jean

Armés de leur pelle, des voleurs ont déterré 140 pommiers causant ainsi plus de 5000 $ de dommages et bien de la frustration aux propriétaires du Verger Jeannot Alix à Rougemont, dans la nuit du 16 au 17 août.

« Un pommier, c'est 12,10 $. Mais il faut aussi compter le temps de plantation, l'engrais et la perte de récolte », déplore la copropriétaire de l'entreprise, Diane Alix, en chiffrant les dommages à au moins 5000 $.

D'autant plus que les arbres fruitiers vont mourir aux mains de leurs ravisseurs d'ici les prochains jours, selon la spécialiste. « Ce n'est pas le temps de plantation. Habituellement, on plante les pommiers au printemps ou à l'automne, mais pas maintenant! C'est certain qu'ils ne survivront pas », continue-t-elle.

Celle-ci ne comprend pas pourquoi des individus ont posé un tel geste. « Ils les ont enlevés à la main, à la petite pelle. À moins d'être une très grosse équipe, ça doit leur avoir pris au moins deux heures », ajoute Mme Alix, précisant que les voleurs n'ont pas réussi à déraciner tous les pommiers qu'ils voulaient. Certains d'entre eux toujours présents dans le verger du rang de la Montagne ont des traces de coups de pelles.

Des clôtures électriques

Il n'est pas rare que des pommiers se fassent voler au verger de la famille Alix. « Un, deux, trois, on voit ça très fréquemment. Les gens les prennent et les plantent chez eux », explique la propriétaire. Un pommier coûte environ 45 $ à la pépinière pour un particulier.

Tous les jours, Mme Alix voit ses pommes disparaître. « Les gens se disent, je vole deux pommes, ce n'est pas grave, c'est 50 cents. Mais si 5000 personnes font ça, ça fait 10 000 pommes! Ils pensent que des pommes, ça pousse tout seul », lance-t-elle, ajoutant qu'elle aperçoit souvent des gens traverser et chercher quelques fruits dans le verger avant de courir vers leurs voitures.

Pour remédier à la situation, la police devrait être présente continuellement et partout, chose qui est impossible. Les propriétaires ont donc décidé de prendre les grands moyens et d'acheter des clôtures électriques pour protéger le fruit de leur dur labeur. « Ça coûte cher, mais c'est le seul moyen », dit Mme Alix.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Plus de 428 000 Québécois quittent les urgences sans avoir été soignés

Des centaines de milliers de Canadiens quittent chaque année les urgences sans avoir été soignés, une tendance qui continue de prendre de l'ampleur. Le Québec est la province qui compte le plus de patients qui repartent à la maison sans soins, et de très loin. Selon un rapport de l'Institut économique de Montréal (IEDM) publié jeudi, en ...

Publié hier à 18h00

Les mariages de couples du même genre augmentent, mais le mariage reste peu fréquent

Vingt ans après avoir été légalisés au Québec en 2004, les mariages de couples du même genre ont atteint un sommet en 2024, soit 743, mais ces mariages ne représentent toujours que 3 % de l’ensemble des mariages, une proportion qui est relativement stable depuis quelques années. Dans son Bulletin sur les mariages en 2024 publié mercredi, ...

Publié hier à 15h00

Négociations avec les médecins: Dubé prêt à mettre de l’eau dans son vin

Face à des négociations difficiles avec les médecins, le ministre de la Santé, Christian Dubé, accepte de mettre de l’eau dans son vin. Il propose que la part de la rémunération des médecins qui soit liée à des indicateurs de performance passe de 25 % à 15 %. L’information, d’abord rapportée par Radio-Canada mercredi, a été confirmée par La ...