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Otterburn Park : appuis en faveur du déménagement du parc canin

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6 septembre 2013
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Par Isabelle Laramée

Le conseiller municipal Richard Ruest demande que la Ville d'Otterburn Park examine la possibilité de déménager le parc canin, actuellement situé sur le terrain de la Légion royale canadienne, au 318, rue Connaught.

Ce dernier appuie ainsi certains résidants, qui souhaitent eux aussi la relocalisation des installations en raison des dérangements causés par les chiens. « Remettons le compteur à zéro et regardons les alternatives pour retrouver le bon voisinage. Ceux qui gèrent le parc disent que les chiens ne jappent pas. Par contre, lorsque le parc est dans notre cour, c’est autre chose », mentionne M. Ruest.

La Ville écarte catégoriquement le déménagement du parc canin, même si certains résidants en ont fait la demande. « Il n’est pas question qu’on le déplace, fait savoir le maire Gérard Boutin. On avait pris soin d’avoir le pouls de la population par des rencontres et des évaluations. Depuis l’ouverture, on a fait des vigiles et le parc est géré de façon irréprochable. »

Les voisins du parc canin ne sont pas du même avis. Ronald Laroque fait partie de ceux qui demandent de déménager les installations. « À long terme, l’accumulation des dérangements est insupportable, dit-il. C’est une question de santé mentale. Peut-être que les élus ne viennent pas lorsque les problèmes arrivent. »

M. Laroque affirme que les résidants n’ont pas été informés officiellement par la Ville qu'un parc canin verrait le jour à cet endroit.

La présidente de l'Association du parc canin d'Otterburn Park, Diane Grenier, estime pour sa part que le projet a été réalisé adéquatement. Pour elle, pas question de payer pour un déménagement.

« Le parc va rester là tant et aussi longtemps que la Ville ne nous trouvera pas un autre endroit, dit-elle. Nous ne débourserons pas pour un déplacement. »

Mme Grenier, qui dit être victime d’intimidation, ajoute avoir évalué tous les endroits possibles avant d’opter pour le site actuel.

Première rencontre écourtée

Une première rencontre entre la Ville, les résidants et Diane Grenier a eu lieu cet été pour trouver un terrain d'entente concernant le parc canin. Mme Grenier a toutefois quitté la réunion puisque, selon elle, les citoyens auraient manqué de respect à son égard, ce que ces derniers démentent.

La Ville a accepté de rencontrer de nouveau les citoyens, à condition que le déménagement du parc canin ne fasse pas l'objet

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