Redécoupage des commissions scolaires
La CAQ réagit à la proposition du ministre Bolduc
La députée de Montarville, Nathalie Roy, le député de Chambly, Jean-Francois Roberge et le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, s'opposent aux bouleversements que le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Yves Bolduc, s'apprête à faire vivre aux enfants qui fréquent les écoles de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) et à leurs parents.
«Nous allons continuer de talonner le ministre Bolduc pour lui faire entendre raison et l'amener à renoncer à son projet totalement improvisé qui soulève de grandes inquiétudes chez les enfants qui relèvent de la CSP», de dire Jean-Francois Roberge, le critique de la CAQ en matière d’éducation.
Selon le redécoupage proposé par M. Bolduc, les enfants des villes de Boucherville et de Saint-Bruno-de-Montarville de la CSP pour qu’ils relèvent désormais de la commission scolaire Marie-Victorin. Ce faisant, les écoles de ces deux villes seront pratiquement vidées puisque les 2207 enfants des villes voisines qui les fréquentaient ne pourraient plus y aller. «De plus, les 411 enfants de Boucherville et de St-Bruno qui fréquentaient ou qui souhaitaient fréquenter l'excellente école Internationale de McMasterville ne pourraient plus y être inscrits, ne faisant plus partie de la CSP, ce qui est totalement inacceptable», d'ajouter la députée Nathalie Roy.
«De toute évidence, ce projet de redécoupage est un véritable fiasco qui ne rencontre aucun objectif d'économie et qui, par surcroît, diminue les services aux élèves, compromet l'avenir de ces jeunes et complique la vie de leurs parents», déplore le député Simon Jolin-Barrette.
Par ailleurs, si ce redécoupage va de l'avant, il forcera la construction d'au moins une nouvelle polyvalente à près de 50 millions de dollars pour les jeunes qui ne pourraient plus fréquenter celles de Boucherville et de Saint-Bruno. De toute évidence, le ministre ne réalise pas ce qu'il est en train de faire. Pour les députés de la CAQ, il n'a plus aucune légitimité à la tête de son ministère.
«Selon le plan du gouvernement libéral, il n'y aurait pas de fusion de commission scolaire chez nous. Il n'y aurait donc aucune d'économies d'échelles en vue et les élections scolaires ne sont même pas remises en question», d’indiquer le député de Chambly, Jean-Francois Roberge.
À elles seules, l'abolition des élections scolaires aurait permis d'économiser 20 millions de dollars, sans toucher aux services aux élèves. De plus, remplacer les commissions scolaires par quelques petits centres de services aux écoles aurait permis d'économiser bien davantage.
SOURCE: communiqué
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