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Exposition aux accents russes à la Maison amérindienne

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16 novembre 2011
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Dans la lignée de l'exposition consacrée aux Ballets russes du Musée national des beaux-arts du Québec et du concert intitulé Voyage en Russie de l'Orchestre symphonique de Montréal à l'affiche à Mont-Saint-Hilaire cet été, la Maison amérindienne présente l'exposition Solitude urbaine - Moscou du peintre figuratif russe Alexey Gilyroy jusqu'au 27 novembre.

L'artiste propose des vues de Moscou pour sensibiliser les visiteurs aux problèmes que vivent les Tsiganes de la ville. Entre nostalgie et misère, freinés par la criminalité et la discrimination, ces derniers peinent à s'adapter à la vie moderne comme nombre d'Amérindiens du Canada dans des villes telle que Winnipeg.

Les Tsiganes étaient nomades en 1956 quand l'URSS les a sédentarisés de force. En 1927, le pouvoir avait mis en place un programme d'enseignement pour les Tsiganes, mais Staline l'a supprimé dès 1938, en prélude à sa campagne anticosmopolite.

Aujourd'hui, l'inactivité des Tsiganes à Moscou résulte de leur non intégration dans l'économie moderne, urbaine et concurrentielle, alors qu'ils ne constituent plus, en Russie, une population nomade.

Si au Canada, depuis quelques années, des écoles dans les communautés autochtones permettent l'enseignement des langues amérindiennes avec l'appui du gouvernement, en Russie personne ne s'occupe de financer la transmission de la culture tsigane. Les enfants rom qui débutent l'école à l'âge de six ans apprennent le russe avec les autres, comme si c'était leur langue maternelle, alors qu'ils parlent le tsigane.

« Ce qu'il faut, précise Alexey Gilyroy, c'est d'abord enseigner aux Tsiganes leur langue, avant la culture russe. Car un Tsigane qui perd sa propre culture ne devient pas un Russe pour autant. Il devient marginal. Sauvegarder l'identité des Tsiganes, c'est la seule façon de les intégrer pour leur permettre de trouver du travail et leur éviter de sombrer dans des problèmes identitaires, dans la pauvreté et les autres travers qu'apporte la société moderne. »

L'exposition Solitude urbaine - Moscou est présentée à la Maison amérindienne (510, montée des Trente, Mont-Saint-Hilaire) du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h, et les samedi et dimanche de 13 h à 17 h, jusqu'au dimanche 27 novembre.

(Source : La Maison amérindienne)

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