Les objets de consommation au cœur d’une exposition au Musée des beaux-arts
Par Fadwa Lapierre
À compter du 15 janvier, le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire accueille l’exposition Déséquilibres, de Laurent Lévesque. L’artiste peintre aborde le rapport aux objets dans le contexte d’une crise écologique.
Que ce soit par des néons allumés jour et nuit, des chaises IKEA brulées, un ciel sans horizon ou un four à micro-ondes en collision, Laurent Lévesque jongle entre le ludique et le dramatique.
« Je m’intéresse à notre lien avec l’objet de consommation, explique-t-il. Il y a une ambigüité entre sa glorification et sa démonisation pendant la crise écologique que l’on vit. »
Le Montréalais, qui a déjà été impliqué dans des organismes environnementaux, se questionne aujourd’hui sur l’impossibilité et la nécessité du contrôle de l’environnement.
L’exposition sera uniquement composée d’œuvres inédites. Les visiteurs pourront apprécier trois installations d’envergure. « J’aime encrer mes projets dans une réalité géographique, indique-t-il. Par exemple, la pièce Daylight 14:51 a été créée pour le musée et serait absurde ailleurs. »
Comme artiste de la relève, il trouve important d’avoir une production soutenue. « Je passe énormément de temps à l’idéation de mes travaux. Je travaille beaucoup en numérique et j’ai un atelier dans une vieille usine qui me permet de créer des œuvres immenses. »
Laurent Lévesque désire que les gens sortent de leur zone de confort avec ses installations. « Les visiteurs doivent être prêts à vivre une expérience, à oublier les conventions et à se laisser aller. »
Une rencontre avec l’artiste aura lieu le 28 février à 19 h. L’exposition Déséquilibres est présentée au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire (150, rue du Centre-Civique) du 15 janvier au 11 mars. Informations : www.mbamsh.qc.ca ou 450 536-3033
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